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Communiqué de presse
Exposition
Tomorrowland
Sylvester Engbrox
Par VivoEquidem
Du 3 au 9 juin 2024
Au 80, rue de Turenne, 75003 Paris
Vous voulez connaître l’avenir ? Allez voir « Tomorrowland », une exposition qui présente les peintures de l’artiste allemand Sylvester Engbrox. Des œuvres pop et fascinantes, entre « l’inquiétante étrangeté » chère à Freud et la série Twin Peaks, de David Lynch. Entrez dans la « Quatrième dimension » !
L’ENVERS DU PARADIS
A priori, ce sont des œuvres très séduisantes. Couleurs vives, images de vacances et corps dénudés… Pourtant, il se dégage de cet univers quelque chose de trouble, de bizarre. Une piscine abandonnée semble remplie d’une végétation menaçante, une vacancière sexy regarde un peu trop fixement dans le vague, une femme blanche au corps dénudé possède la tête d’un homme noir… On pourrait être au paradis, mais c’est un paradis dégradé, perdu, dont nous voyons la face cachée. Nous perdons le paradis, mais nous gagnons en vérité humaine.
REDONNER VIE AUX IMAGES MORTES
Engbrox prend des images toutes faites de notre société de loisirs — prospectus publicitaires, images de vacances, réunions de famille — et en renforce le côté louche, malsain. Ce faisant, il redonne vie aux clichés, leur insufflant un souffle paradoxal, dérangeant. Nous étions face à des images mortes, et voilà que le langage reprend une nouvelle vigueur. À la fois troublés et fascinés, nous entrons dans un monde parallèle. C’est excitant, effrayant, tout acquiert une présence plus forte. Cela fait du bien. Et dérange aussi. On pense à ce qu’un David Lynch a fait dans Twin Peaks avec les codes des séries télé, ouvrant un nouvel espace, une nouvelle dimension (la quatrième, la Twilight Zone, celle qu’explore aujourd’hui la série Black Mirror). Finalement, il s’agit toujours un peu de cela pour les artistes : ouvrir une nouvelle dimension dans laquelle le public avance à la fois électrisé et tremblant, comme un enfant découvrant un couloir secret…
UNE REVISITATION EXCITANTE DE L’HISTOIRE DE L’ART
Il ne s’agit pas seulement pour le peintre de nous faire découvrir une vérité psychologique — le jeu troublant entre le féminin et le masculin, ou la solitude absolue des individus, même dans un univers hédoniste —, il s’agit de réutiliser des codes picturaux, des références à l’histoire de l’art, et de les mélanger, d’en faire une hybridation, un patchwork. Ainsi, Lucian Freud rencontre Martin Parr, David Hockney flirte avec Gerhard Richter, Edward Hopper se mêle à Rodin (les têtes d’hommes noirs greffés sur des corps de femmes blanches, les Friends, évoquent imperceptiblement les bustes de la sculpture classique, ces marbres représentant un fragment seulement du corps humain). Dans l’esprit du spectateur, les références se mélangent, les époques se télescopent. Nourri d’érudition, le travail de Sylvester Engbrox est aussi une revisitation décapante de l’histoire de l’art. Un fragment d’infini mis à la portée des simples mortels que nous sommes.
Patrick Williams
EXPOSITIONS
2020
- Heaven, Sylvester Engbrox/Domitille Ortès, Galerie24Beaubourg, Paris, exposition en duo
- InterINTIMES_AutoPORTRAIT beiLachenmann Art, Francfort, exposition collective 2019
- Salo VII, Paris, exposition collective
- Printfighter Round 2, Bruxelles, Galerie 100 Titres,exposition collective 2018
- Printfighter, Multiple Artdays, Monnaie de Paris, exposition collective
- HYMN, Paris, exposition collective
- Salo VI, Paris, exposition collective
2017
- Ein Turm von Unmöglichkeiten, König Galerie, Berlin,exposition collective
- La Nuit de l’instant, Marseille, exposition collective
- Salo V, Paris, exposition collective
- P2SP, Paris, exposition collective
2016
- Last Call,Paris, Galerie VivoEquidem, exposition personnelle
2015
- Under Pressure, Paris, Espace Dupin, exposition en duo
2014
- Ausstrahlung, Paris, Galerie VivoEquidem, exposition personnelle
2013
- S. Engbrox - Paintings, Paris, Fondation Atelierde Sèvres, exposition personnelle
2012
- The Good and the Bad Life, Paris, Galerie VivoEquidem, exposition personnelle
- La Nuit de l’instant, Marseille, exposition collective
2011
- NordArt , Büdelsdorf, exposition collective
- ArtParis, Le Grand Palais, Foired’art contemporain
- Lille Art Fair, Lille, Foire d’art contemporain
- Follow Me, Paris, Galerie VivoEquidem, exposition personnelle
2010
- Lille Art Fair, Lille, foire d’art contemporain
2009
- Berliner Liste, Berlin, foire d’art contemporain
- Glasgow Art Fair, Glasgow, foired’art contemporain
- Hyperceptions, Paris,Galerie VivoEquidem, exposition personnelle
2008
- Engbrox, Paris, Galerie VivoEquidem, exposition personnelle
1992
- Photographies, Dieppe,Centre d’action culturelle (CAC), exposition collective
- Mois de la photo, Paris, Studios Goumen, exposition collective
1991
- Exposition 3e année, Arles, ENSP, exposition collective
BIBLIOGRAPHIE
- Qu’avez-vous fait de la photographie ?, p. 328-331, Actes Sud, 2012, ISBN 978-2-330-00534-4
- SylvesterEngbrox, Follow Me, de PatrickWilliams, éditions VivoEquidem, 80 p., Paris, 2010, ISBN 978-2-9531926-1-2
- Vinyl PictureDisc Collector, 2010
- Naissancede la modernité, mélanges offertsà Jacques Vilain,Editions du Relief,Paris, 2009, ISBN 978-2-35904-000-5
- SylvesterEngbrox : Un déplacement du désir de peindre, Jean-Luc Chalumeau, 2007, ISBN 978-2-330-00534-4
- Approchestechniques, Max Torregrossa, 2008
PRESSE
- PhilosophieMagazine, n° 70, juin 2013, p. 47, Interview de Patrick Williams, photo : Édouard Caupeil
- Miroir de l’art, n° 43, janvier 2013
- La Provence, avril, 2012, p. 12
- L’Hebdo de Marseille, n° 588, avril 2012, p. 65-67
- Miroir de l’art, n° 33, janvier 2012, p. 36
- Miroir de l’art, n° 26, mai 2011, p. 10-15, Cover
- Let’s Motiv Nord Belgique, mars2011, p. 26-27
- Arts Magazine, n° 51, décembre 2010, p. 36
- Elle, n° 3386,novembre 2010, p. 58, article de Florence Besson
- Paris Capitale, n° 153, octobre 2010, p. 130
- Vocable, octobre2010, p. 33
- ParisBerlin, n° 44, septembre 2009, p. 40-45, article d’Ulrich Schönleber
- Art Review, n°31, avril 2009
- Dans la déprise du monde, peindre encore, 2008, article de Christian Gattinoni
- Azart n° 34 sept.-oct. 2008, Sylvester Engbrox, Les images du siècle, article de G. Gamand, p. 50-58
- Verso n° 49, avril 2008, Sylvester Engbrox: Un déplacement du désir de peindre,article de Jean-Luc Chalumeau, p. 24-25
- La Gazette Drouot,n° 10, mars 2008, articlede Lydia Harambourg, p. 278
- Azart, mars 2008, p. 27
- Art Press, février 2008, publi-info, p. 95
- Arts Magazine, mars 2008, article de Léo Pajon, p. 43
- Encyclopédie audiovisuelle de l’art contemporain, Claude Guibert, 2007
Biographies et Publications
Né en 1964 à Kleve (Allemagne), Sylvester Engbrox vit et travaille à Paris.
Il débute comme photographe de plateau et technicien lumière, devient photographe indépendant et commence à peindre en 1984. Il quitte Düsseldorf pour s’installer à Paris en 1986. De 1988 à 1991, il est étudiant à l’E.N.S.P. à Arles.
Il poursuit son travail de photographe parallèlement à son activité de peintre. Une œuvre singulière, où peinture et photographie, sans conduire à un art hybride, entretiennent un dialogue permanent. Ses travaux suggèrent une étrangeté qui habite le familier (unheimlich en allemand).
Techniquement, sa peinture est tout ce qu'il y a de plus classique : huile sur toile, une première ébauche maigre, une deuxième couche grasse et éventuellement des glacis. Ce procédé basé sur la transparence lui permet d’obtenir une lumière proche d’un rétroéclairage.
Depuis 2008, Sylvester Engbrox expose régulièrement, essentiellement en France et en Allemagne, et enseigne à l’Atelier de Sèvres à Paris
Photo © Max Torregrossa
Sylvester Engbrox
42 quai de la marne 75019 Paris Tél. : 06 33 30 07 06
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